Par Pierre

18 mai 2015

Logo Assimil

Créée en 1929, la méthode Assimil est l’une des plus utilisées en France et dans le monde. Elle doit son succès à son format d’une grande simplicité : une leçon par jour, avec à chaque fois un texte et un enregistrement audio. Pourtant, je trouve que ce système, aussi efficace soit-il, est souvent peu expliqué, ce qui pousse certains apprenants à mal utiliser leur méthode. Cet article, accompagné d’une fiche-mémo à télécharger, vous aidera à y voir plus clair.

Une méthode de qualité, au fonctionnement mal expliqué

Deux raisons me poussent à écrire ce papier : premièrement, je sais pertinemment que nombre d’entre vous utilisent ou ont déjà utilisé un produit de la société Assimil ; ensuite, j’avoue avoir mis un certain temps à comprendre quelques-uns des principes sur lesquels repose la méthode. Les concepts de phase active et de phase passive et, surtout, ceux de première et de seconde vague, sont parfois assez peu expliqués. En fonction de la langue étudiée et de l’édition que vous possédez, les instructions données au début de chaque livre seront plus ou moins explicites. Par conséquent, certains d’entre vous se demanderont sans doute pourquoi je m’embête à expliquer des choses évidentes, mais au moins, j’aurai la conscience tranquille : plus personne n’utilisera sa méthode Assimil de travers !

J’ajouterai également que certains conseils qui vont suivre n’engagent que moi et n’ont peut-être pas été prévus à la base par les pédagogues d’Assimil. J’ai pourtant jugé utile de vous les donner, car ils rendent le travail avec cette méthode plus efficace encore.

Bien s’équiper pour bien débuter

Pour commencer, je pense qu’il est nécessaire d’être ferme sur un point : si vous débutez dans la langue, procurez-vous la méthode avec les enregistrements audio. Certes, des aides à la prononciation sont souvent fournies dans les premières leçons, mais elles ne vous seront guère utiles.
Si vous avez déjà une connaissance préalable de la langue, que vous avez l’occasion de l’entendre et de la parler et que vous utilisez la méthode pour vous remettre en jambes, dans ce cas vous pouvez éventuellement faire l’impasse sur la partie audio.
Certes, les CD ou mp3 rendent la méthode sensiblement plus chère, mais ces quelques dizaines d’euros supplémentaires vous permettront d’apprendre à prononcer correctement la langue, ce qui est tout de même le minimum.

Les grands concepts de la méthode Assimil

Phase passive, phase active

La méthode Assimil repose sur un principe qui fait débat : l’assimilation intuitive. En d’autres termes, tout comme vous avez appris votre langue maternelle sans même vous en rendre compte, vous assimilez cette nouvelle langue en la lisant et en l’écoutant. C’est la phase passive, qui englobe la première partie de chaque méthode, soit généralement cinquante leçons. Durant cette période de votre apprentissage, il vous est recommandé de ne pas tenter de former des phrases par vous-même. Si le conseil peut paraître restrictif, il n’est pas anodin : en n’employant que des phrases vues dans la méthode, vous serez sûr d’apprendre une langue correcte et de ne pas faire de fautes. Vous aurez tout le temps de vous livrer à des expérimentations par la suite.

L’autre moitié de la méthode est consacrée à la phase active, que je trouve souvent assez mal expliquée. Vous continuez à travailler quotidiennement, mais en plus de cela, vous reprenez chaque jour une ancienne leçon pour la revoir de fond en comble. Je reviendrai plus tard sur ce système, appelé « seconde vague ».

Fonctionnement des leçons

Les leçons se présentent invariablement de la manière suivante : un texte avec sa traduction, un premier exercice avec des phrases dans la langue cible puis un second sous forme de texte à trous, le tout accompagné d’explications diverses et variées. Un petit dessin humoristique vient compléter le tout en plaçant l’une des phrases de la leçon dans un contexte inattendu.
Toutes les sept leçons, vous avez droit à un récapitulatif hebdomadaire, qui approfondit les points de grammaire et de conjugaison rencontrés au cours de la semaine.
La routine proposée est intéressante, car elle correspond à ce que je recommande sur le blog : de petites sessions rapides chaque jour, enrichies d’une plus conséquente de temps en temps pour bien mettre à plat ce que vous avez appris.

Assimil anglais collector
L’édition spéciale pour les 85 ans de la méthode anglaise. Personnellement, je la trouve très réussie.

Pour une utilisation optimale de la méthode Assimil

Dans les paragraphes suivants, je vous expliquerai comment je procède pour chaque leçon. Ces conseils ne divergeront guère des instructions données d’une méthode à l’autre, tout au plus les complèteront-ils. Vous saurez donc comment tirer le meilleur de chaque leçon.

Décryptage d’une leçon

Ecoute

Dans un premier temps, lancez le fichier audio, sans regarder le texte. Concentrez-vous et écoutez attentivement. Même si vous ne comprenez pas bien ce que vous entendez dans un premier temps, cette pratique vous permettra d’éduquer votre oreille aux sonorités de la langue.
Ensuite, lisez le texte dans sa version originale et écoutez-le à nouveau. Ainsi, vous associerez texte et sonorités, même si vous ne comprenez pas tout.

Répétition

Vous êtes à présent prêt à parler. Gardez le texte sous les yeux et lancez le fichier audio. A chaque fin de phrase, mettez en pause et répétez ce que vous venez d’entendre. Vous pouvez vous passer du texte, mais la méthode Assimil a l’avantage d’indiquer où se trouve l’accent tonique sur chaque mot, il serait dommage de vous priver de cette aide visuelle.

Prenez le temps de bien relire le texte, en vous aidant de la traduction et des notes de bas de page. A ce stade, vous devriez en avoir une bonne compréhension. Relancez le fichier audio et répétez une fois de plus. Rien ne vous empêche de repartir pour un troisième tour de piste si vous en avez le temps et la motivation.
Petit conseil technique pour gagner du temps avec les fichiers mp3 : utilisez le logiciel Audacity qui, en plus d’être gratuit, permet de placer des repères temporels sur votre fichier audio. Vous pourrez ainsi répéter un passage qui vous pose problème ou reprendre la lecture depuis un point précis de l’enregistrement.

Analyse

C’est la phase silencieuse de votre leçon. Relisez les notes et attardez-vous sur le vocabulaire et les structures grammaticales que vous ne connaissez pas encore. Une fois que tout est clair et que vous comprenez parfaitement le texte original, vous êtes prêt à passer aux exercices.

Exercices

Les deux exercices types de la méthode Assimil peuvent être vus comme une version (langue cible → français) et un thème (français → langue cible).

Premier exercice : dictée et traduction

Je n’ai jamais exactement su par quel bout prendre le premier exercice. Je suppose qu’il s’agit de lire et d’écouter la phrase, puis de la traduire. Pour pimenter un peu la chose, j’ai choisi de transformer cet exercice en dictée. Je vous recommande d’en faire de même, pour bien développer votre oreille, une activité que l’on néglige souvent lorsque l’on travaille seul.
Voici comment procéder : écoutez chaque phrase et retranscrivez-la à l’écrit. Si vous avez bien fait votre travail d’analyse lors de la phase précédente, cela ne devrait pas vous poser trop de difficultés. Si vous ne comprenez pas une phrase, réécoutez-la jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement claire.
Lorsque vous avez couché toutes les phrases par écrit, réécoutez-les et répétez-les au moins une fois.

Deuxième exercice : thème simplifié

Rien de bien compliqué : remplissez les trous ! Notez au passage que chaque petit point représente une lettre, vous pouvez donc vous en servir pour deviner le mot manquant. Servez-vous du texte au besoin, on n’attend pas de vous que vous connaissiez chaque expression par cœur, mais que vous compreniez comment se forment les phrases dans la langue que vous apprenez.

Quelques conseils d’un bout à l’autre de la méthode

Voici à présent quelques recommandations pour améliorer votre apprentissage d’un bout à l’autre de votre méthode.

Insistez sur la grammaire

Les leçons de grammaire (les fameux multiples de 7) des méthodes Assimil sont en général bien faites. Cependant, elles ont tendance à lâcher beaucoup d’informations à la fois et à peu y revenir par la suite. Ce n’est pas forcément un mal, ce procédé permettant d’éviter une trop grande redondance. En revanche, une unique dose hebdomadaire de grammaire est rarement suffisante pour « digérer » ce que vous avez appris, surtout lorsque vous êtes censé intégrer le temps passé une semaine, le futur la suivante, puis le subjonctif…

Révisez ces points de grammaire par petites doses tout au long de la semaine suivante. Par exemple, si la leçon de grammaire vous a présentés plusieurs verbes irréguliers, tâchez d’en revoir un chaque jour par la suite. Si vous ne le faites pas, vous vous retrouverez vite avec des connaissances assez vagues en grammaire, qui ne vous permettront pas de former autant de phrases que vous le souhaiteriez.

La fameuse deuxième vague

La deuxième vague est au cœur de la phase active de votre apprentissage, qui débute aux alentours de la cinquantième leçon. Chaque nouvelle leçon vous renvoie à une autre plus ancienne. Par exemple, la leçon 50 vous invite à revoir à la leçon 1, le 51 à la 2, etc.
Il faut admettre qu’on a vite fait de passer à côté de l’information et de se demander ce que signifie cette mention « deuxième vague » à la fin de chaque leçon !

Au cours de la phase active, il vous est demandé de retraduire chaque leçon dans la langue cible, depuis le texte en français. Il s’agit donc d’un pur exercice de thème, c’est-à-dire de traduction de votre langue maternelle à celle que vous apprenez.
A titre personnel, je trouve parfois les auteurs un peu optimistes, cet exercice de traduction pouvant s’avérer assez délicat. Ne vous découragez pas si vous avez du mal à restituer parfaitement le texte dans la langue cible, ce n’est pas évident. Essayez d’apprendre les mots rencontrés non pas isolément, mais par groupes, sous formes d’expressions. De cette manière, vous assimilerez des tournures de phrases que vous pourrez directement utiliser à l’écrit comme à l’oral.

Une fiche-mémo pour bien utiliser votre méthode Assimil

Pour vous aider à passer à l’action, j’ai créé ce mémo qui récapitule les informations présentes dans cet article. Vous pourrez l’imprimer pour le glisser dans votre manuel ou encore placer le fichier pdf dans le dossier de votre ordinateur où se trouvent les fichiers audio de la méthode. Ainsi, vous saurez à tout moment comment utiliser votre méthode Assimil !
Vous pouvez télécharger gratuitement votre mémo via le lien ci-dessous :

Votre fiche-mémo « Bien utiliser Assimil »

Fiche-mémo - bien utiliser sa méthode Assimil
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Merci pour votre téléchargement ! S’il s’agit de votre premier guide, vous recevrez très prochainement un e-mail de confirmation avec d’autres bonus, pensez donc à consulter votre messagerie 😉

Mon avis sur la méthode Assimil

La célèbre méthode Assimil a l’avantage d’être efficace et simple d’utilisation. Elle propose un large éventail de langues, ce qui en fait un choix évident pour beaucoup d’apprenants. Je trouve cependant que le système d’apprentissage mériterait d’être mieux expliqué au début de chaque ouvrage, pour lever toute ambiguïté dans l’esprit du lecteur.

Je vous recommande donc de relire cet article et de télécharger la fiche-mémo avant d’entamer la méthode de votre choix : en utilisant bien cette dernière, vous réaliserez d’importants progrès en l’espace de quelques mois seulement.

Où trouver la méthode Assimil ?

La méthode a l’avantage d’être disponible un peu partout, autant sur Internet que dans les librairies et même dans les bibliothèques : une bonne solution pour tester avant de se décider.

Vous pouvez également acquérir la méthode de votre choix sur Amazon en passant par le lien ci-dessous. Il s’agit d’un lien affilié, donc pour chaque commande je touche une petite commission, sans le moindre surcoût pour vous. A vous de voir si vous souhaitez faire ce geste 🙂

Commander la méthode Assimil

Pierre

Fondateur du Monde des Langues, j'aide les passionnés de langues à devenir plus autonomes et à atteindre leurs objectifs. J'ai eu l'occasion d'apprendre l'allemand, l'anglais, le finnois, l'italien et le japonais.

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  1. merci pour cet article très intéressant mais je ne suis toujours pas sur d’avoir compris le principe de la seconde vague. on parle de traduire en anglais les textes des leçons précédentes mais parle t’on de l’ensemble de la leçon dialogue + notes grammaires et autres (ce qui me parait pour ma part impossible) ou juste du dialogue ?merci pour votre réponse à venir

    1. Je te rassure : nul besoin de traduire les notes grammaticales pendant la seconde vague, ça n’aurait aucun intérêt. Il suffit de traduire le dialogue du français vers la langue cible, ce à quoi j’ajouterais les phrases données dans les exercices, toujours du français vers la langue.

  2. Article très utile. En effet je viens de me lancer dans l’assimil du japonais et il est vrai que dans l’introduction, le principe n’est pas clair du tout, on passe directement au leçon sans trop savoir quoi à faire. Je me contentais pour ma part de lire et ensuite de faire les exos. Mais maintenant c’est plus clair pour moi et je vais essayer d’appliquer ta méthode.

    1. Salut Antoine,
      Content 1) d’avoir pu t’aider 2) de constater que je ne suis pas le seul à trouver que dans certains manuels, le fonctionnement de la méthode Assimil mériterait d’être mieux expliqué. Bon courage pour le japonais !

  3. Ouf, ton article me fait du bien car je commençai à avoir du mal.

    J’utilise la méthode pour apprendre le Japonais vu que je pars pour Tokyo bientôt et dans la méthode ils insistent beaucoup « il ne faut pas chercher à retenir mais à comprendre » (assez déroutant pour moi).

    Je suis actuellement à la leçon 35 et je m’éfforçait de finir les exercices sans aide, au début c’était facile mais là ça devient sacrément difficile à tel point que je me demandai si j’avais compris comment correctement me servir de la méthode et si j’étais pas un peu con aussi ^^

    Bref, je vais revoir ma manière de faire 🙂

    Merci

    1. Je vais être clair : utilisant moi-même l’Assimil japonais, je trouve le principe de « ne cherchez pas à retenir » totalement irréaliste. Je suis assez loin dans la méthode et certains textes à trous me paraissent très difficiles, parce que je n’ai pas mémorisé le vocabulaire nécessaire. Si tu apprends le japonais uniquement avec Assimil, la meilleure solution reste d’ajouter le vocabulaire des leçons à Anki au fur et à mesure. C’est contraignant, mais au moins, tu apprendras les mots importants en parallèle.

  4. Bonjour, j’ai utilisé cette méthode en complément, lorsque j’ apprenais le russe quand j’étais au collège, et plus tard l’anglais, je poursuit actuellement avec l’allemand.

    Bien sur selon la langue c’est plus ou moins facile. Pour certaines langues, on s’ennuie au début comme pour l’anglais, car c’est assez simple; et pour d’autres on commence vite à galérer par exemple pour le russe quand on commence à attaquer le gros des déclinaisons. Ensuite la qualité des dialogues est variable selon les langues, par exemple pour l’anglais, personnellement je trouve que l’on tiens mieux la route à l’oral, alors qu’avec l’allemand, la vitesse orale vient un peu trop vite.

    Après le point faible c’est la seconde vague, qui est liée je pense à toute méthode autodidacte. C’est à dire que faire la version n’est pas toujours facile à reproduire. parfois il y a une inversion, que l’on ne sent pas ou une expresssion que l’on utilise à la place d’une autre, mais qui reste juste pourtant. Donc cela peut perturber certains.

    1. Oui, la seconde vague peut dérouter pas mal de gens, c’est en grande partie à cause d’elle que j’ai écrit cet article. De toute manière, il me semble important de ne pas se limiter à la seule méthode et de travailler en utilisant d’autres supports d’apprentissage.

  5. Merci beaucoup pour cette méthode de travail.
    Je commence le grec moderne ( leçon 14) et m inquiétais de mal travailler en me créant d emblée des lacunes … En revanche je me suis forcée à recopier en grec les dialogues des leçons pour apprendre à l écrire et à maîtriser parfaitement ce nouvel alphabet. Je pense que ceci a été une bonne idée, qu en pensez vous ?

  6. Merci infiniment pour cet article qui a bien lieu d’être, je vois qu’apparemment je ne suis pas la seule à me poser des questions sur la méthode à employer même si c’est « expliqué » dans le manuel, mais il est vrai que ce n’est pas clair du tout… ce qui est bien dommage car le manque de précisions en découragerait plus d’un… Je vais maintenant pouvoir me lancer dans le Portugais comme il se doit ! Obrigada !

    1. Mais je t’en prie ! Concernant Assimil, c’est globalement une très bonne méthode, mais ils devraient vraiment clarifier leurs explications. J’ai l’impression que chaque personne en arrive à avoir sa manière à elle d’utiliser Assimil…

  7. Bonjour,

    Ma femme est anglophone et souhaite apprendre le français (elle a passé le niveau DELF A1 via l’OFII, mais ce n’est pas suffisant pour la vie de tous les jours et encore moins pour trouver un travail).
    J’ai cherché sur le site d’Assimil (http://fr.assimil.com), mais je n’ai pas trouvé de niveau A2 (ils vont direct au niveau B2).
    Est-ce que vous pouvez me dire s’il existe des livres avec cette méthode permettant d’acquérir le niveau A2/B1 ?

    Merci d’avance,

    1. La méthode de base me semble bien. Même s’il est indiqué que le niveau atteint est B2, dans un premier temps, on peut parfaitement viser un niveau B1. De toute manière, les objectifs affichés sur les méthodes Assimil me paraissent toujours un peu ambitieux.

  8. Bonjour,

    il m’arrive de me poser quelques questions sur cette méthode qu’est Assimil : je sais que c’est un super outil pour débuter une langue et bien pouvoir la manier, mais est-ce qu’ils vous apprennent l’alphabet, lorsque vous débutez une nouvelle langue? (ex; russe, japonais). Car il me semble qu’en japonais il y ait beaucoup de caractères et qu’ils ont consacré un livre pour ça -à l’étude des kanjis-

    Pierre.

  9. La méthode me semble terriblement efficace dans un autre contexte : celui des « faux-débutants ».

    Vous avez derrière vous des années d’apprentissage scolaire où vous n’étiez guère motivé. Résultat : vous avez accumulé pas mal de notions dont vous vous souvenez vaguement et imparfaitement mais êtes loin, très loin de parler ou même de comprendre facilement la langue…

    Vous décidez de vous y remettre.

    Dans ce cas, Assimil me semble d’une efficacité redoutable.

    Les leçons ne sont pas trop lourdes mais contiennent énormément de vocabulaire.

    Le vocabulaire et la grammaire y sont distillés de manière très progressive et intelligente. Vous allez pouvoir réviser le tout de manière naturelle, dans un ensemble cohérent, de manière bien plus rapide qu’un « vrai » débutant, tout en vous habituant à entendre la langue au travers de phrases de plus en plus complexes.

    En quelques semaines vous aurez révisé le vocabulaire de la vie courante, la grammaire, vous aurez pu approfondir les difficultés qui vous posaient jadis problème.

    Cela peut aussi être une façon très efficace de préparer un retour aux cours collectifs ou privés et de faire en sorte que ceux-ci soit fructueux autant que possible.

    Dans ce cadre, la méthode Assimil est tellement dense, pratique et bien construite qu’elle me semble être idéale.

    Par contre, quand il s’agit d’apprendre totalement une langue de manière autodidacte en partant de rien, j’ai de gros doutes

  10. Merci ! J’ai investi dans la méthode pour apprendre l’indonésien et je me posais toutes ces questions !
    On attaque les leçons un peu sans filet.
    Je suis contente cependant car j’avais déjà un peu amélioré ma façon de faire en lisant et répétant les phrases.
    Par contre, depuis la première leçon, une fois que j’ai terminé l’écoute, la lecture, la répétition, la traduction et que j’ai fait les exercices, je prends quelques minutes pour refaire le premier exercice dans l’autre sens (je traduis du français à l’indonésien) et je me cache (je suis joueuse) les phrases françaises du deuxième exercice pour les prononcer en indonésien.
    Et je faisais de même avec le texte de la leçon. En gros je crois que je fais la deuxième vague pendant la première…
    J’en suis à la leçon 11 alors pour l’instant je m’en sors.
    Même si je trouve qu’il y a énormément de vocabulaire nouveau à chaque leçon et que je me demande comment fait un débutant de chez débutant. Pour ma part, j’apprenais des mots via une application depuis plusieurs mois, je ne sais pas du tout parler, mais j’en connais un petit peu…
    Merci enfin pour l’idée de la dictée, je l’applique dès demain matin, pour la leçon 12 !
    J’ai tellement hâte de maîtriser cette langue. Je pars dans un peu plus de 5 mois et j’espère pouvoir me débrouiller, sans avoir besoin d’avoir recours à l’anglais !

  11. Bonjour,
    J’utilise la méthode assimile pour apprendre le polonais (une langue qui m’a curieusement attiré dans la sonorité). Mais je ne m’étais absolument pas rendu compte qu’il y avait autant de déclinaison dans cette langue ! (je n’ai jamais appris de langues où il y a des déclinaisons). Du coup, je m’inquiète un peu lorsque je suis en phase passive et que je n’assimile pas encore les déclinaisons. Qu’en pensez-vous ? Mieux vaut les apprendre plus tard ?
    De plus, j’ai une autre question qui me taraude l’esprit : Durant la phase passive, est-il nécessaire d’apprendre par cœur tous les mots rencontrés ?
    Parce que ça me semble impossible tout ce travail et puis comme je n’ai jamais appris de langues à déclinaisons, je ne sais pas vraiment comment mémoriser les mots, s’il faut apprendre un mot avec toutes ses déclinaison en une seule fois, ou bien au fur et à mesure des contextes rencontrés…

    Merci d’avance !

    1. Bonjour William, j'apprends également le polonais (avec différentes méthodes dont l'Assimil depuis peu). Je vous conseille en complément la Méthode de polonais Dzien Dobry de l'Institut d'Etudes Slaves.

      Ce que j'ai chez moi c'est un tableau des déclinaisons pour chaque cas, aussi bien pour les adjectifs que pour les noms. En général il y a des règles et ce sont ces règles qu'il faut surtout mémoriser (par exemple les noms féminins en -a prennent la terminaison -y ou -i (devant k ou g) au nominatif pluriel et au génitif singulier et perdent leur terminaison au génitif pluriel : exemple : auta devient aut au génitif pluriel. Puis à l’accusatif singulier la terminaison -a devient -ę, etc.). Étudiez également bien dans quelle situation on utilise tel cas et dans quelle autre on utilise tel autre cas. Ensuite plus vous lirez plus vous acquerrez une certaine intuition pour les déclinaisons jusqu'à parvenir à décliner n'importe quel mot sans effort et à deviner quelle est la déclinaison des mots rencontrés.

      Pour la conjugaison, un incontournable est le Czasownik Polski de Zygmunt Saloni (ISBN 978-8321414713), l'équivalent polonais du fameux Bescherelle français.

      Je vous conseille aussi de beaucoup lire, en commençant par des livres pour enfants (il n'y a pas de honte à lire des livres pour enfants quand on apprend une langue étrangère !). Pour le polonais je vous conseille les livres suivants :

      – La collection des Młodzi przyrodnicy (2-3€ par petit livre de +/- 32 pages chacun) avec des petits textes très courts sur le monde animal et des illustrations magnifiques

      – La collection Książkożercy (éditions Wilga)

      – Les Misia i jej mali pacjenci (un peu plus de textes donc attendez d'avoir un niveau plus avancé)

      – La collection Martynka Zbiór opowiadań (les fameuses Martine – illustrations magnifiques et textes très simples)

      – Les livres (sur le monde animal) de Friederun Reichenstetter aux éditions Jedność – incluant une version audio sur CD – que je trouve également magnifiques au niveau des illustrations et avec des petits textes pas trop compliqués. Par exemple : Las i jego mieszkańcy ; Sowa i inne nocne zwierzęta ; Bóbr i inne zwierzęta znad rzeki. Il y en a aussi un que j'aime beaucoup sur le monde des abeilles, Pszczoły i ich niezwykły świat.

      Bon courage !

  12. Bonjour je commence moi aussi avec l’assimil Japonais et je pense que les commentaires et leurs réponses m’aident énormément, je voudrais juste avoir l’avis de personnes ayant appris le japonais seulement avec Assimil, quel niveaux avez vous, est ce que cela vous a découragez car les avis sur le japonais sont très partager(j’ai la deuxième version sorti avec les enregistrements audios) je tiens à préciser que c’est la première langue que j’apprend par moi même, je suis en 1er section anglais européenne. merci d’avance!

    1. Bonjour Maxime,
      Ça remonte aux années 90, mais J’ai fait l’Assimil japonais quand j’étais en terminale (j’ai pris mon temps, étalant une leçon sur plusieurs jours si besoin, mais suis allée jusqu’au bout. J’ai mis du temps à apprendre les kanas qui avaient du mal à rentrer ; franchement j’ai adoré la méthode, c’était comme un jeu 🙂 . C’est difficile d’évaluer mon niveau à la fin, mais j’arrivais à me débrouiller pour lire des mangas shojo en VO ou des choses simples (mais Mishima, non) , et j’arrivais à rapidement trouver les kanjis et les mots dans le dico, j’avais commencé à développer une intuition pour les lectures des kanjis. J’avais tendance à rester collée aux modèles de phrases du livre , mais j’arrivais à me faire comprendre pour des choses courantes à l’écrit ; à l’oral, pas mal de blocage quand même en dehors des modèles de phrases du livre, mais des japonais m’ont dit que j’avais un bon accent. Cette méthode m’a beaucoup motivée, je me suis inscrite en japonais à l’INALCO ensuite : il y avait énormément d’étudiants en 1ere année, et le programme était d’un rythme très rapide , il y a eu beaucoup d’abandon dès le premier trimestre. Avec Assimil, j’avais déjà les Kanas, des kanjis de base, j’avais compris les principes de la grammaire , j’avais en tête des modèles de phrases et du vocabulaire, même si j’étais loin de maîtriser tout, cela a fait que je n’ai pu m’accrocher et continuer en 2eme année et avoir le diplôme, et je considère que je dois beaucoup à Assimil (D’ailleurs les « auteures » de la méthode, mme Garnier et mme Mori, étaient profs à l’INALCO). En tout cas, le japonais est difficile mais ne te décourage pas ;-). En plus maintenant, il y a d’autres méthodes au cas où Assimil ne te conviendrait finalement pas (pas comme pour le suédois que je viens d’attaquer…avec Assimil !). Bon courage!

  13. La methode a des avantages mais effectivement il faut apprendre le vocabulaire et ne pas hesiter a revoir les lecons deja etudiees sinon vous ne parlerez jamais la langue. La methode est bien pour des faux debutants qui ont besoin de remettre dans le bain.
    Je pense que c’est une methode interessante mais pour des langues exotiques il faut completer avec un prof je pense. J’ai commence le grec moderne avec cette methode mais pour la grammaire j’ai un prof.

  14. Bonjour, j’ai 13 ans et j’aurais besoin d’apprendre le grec moderne pour mon avenir (j’aimerais devenir professeur de français à Chypre), personne dans ma région ne l’enseigne alors on m’a recommandé la méthode Assimil, mais après l’avoir feuilletée elle me parait compliquée et j’ai l’impression que je vais apprendre des choses dont je n’aurais pas besoin, et je me perd, je ne sais pas par quoi commencer, j’aimerais un manuel simple mais je n’en trouve pas ! Je suis très très motivé mais j’avoue que je commen à l’être moins :/
    Merci beaucoup

  15. Bonjour Pierre,

    Tout d’abord, merci pour les conseils et expériences que tu partages. Je n’arrive pas à télécharger le Memo pour bien utiliser ASSIMIL. Je clique sur la couverture mais rien ne se passe.
    Je suis déjà inscrit à ta newsletter.

  16. J’utilise l’Assimil grec ancien, je le trouve super ! Je l’utilise en complément du livre Initiation au grec ancien, de Jean-Victor Vernhes. Je trouve que les deux livres se complètent. L’Assimil est une bonne méthode de découverte, je trouve. Il permet de faire rapidement le tour de la langue et d’acquérir de bonnes bases, sans se perdre dans tous les détails et exceptions qui pourraient en décourager certains. Et les notes de civilisation sont intéressantes et permettent en quelque sorte de faire une pause instructive dans l’apprentissage de la langue.
    Je trouve qu’il y a dans les textes pas mal de vocabulaire, qui souvent ne revient pas dans les leçons suivantes, ce qui rend sa mémorisation plus difficile…
    Sur le manque de clarté que souligne Pierre (l’auteur du présent article) dans la façon dont il faut appliquer la méthode, il me semble que la méthode est plutôt bien expliquée dans l’Assimil grec ancien. Mais de toutes façons je ne sais pas s’il y a vraiment une méthode à suivre au pied de la lettre. L’important est que l’élève s’approprie la méthode et l’adapte selon ses affinités pour la rendre la plus efficace possible.
    Et puis, en grec ancien ce n’est pas trop évident, mais dans les langues vivantes il faut varier les sources d’apprentissage : étudier la grammaire, écouter des radios où on parle une langue standard, écouter d’autres radios au langage plus alternatif, regarder la télé, lire des bouquins de différents niveaux, lire les journaux, faire des exos, chatter par écrit, parler, suivre une méthode de langue, croiser avec d’autres méthodes de langue, etc. Chacune de ces activités exerce certains points particuliers de l’acquisition d’une langue. Dans l’apprentissage d’une langue il faut varier les plaisirs, tout est bon à prendre !

  17. Pour ma part, j’utilise la méthode Assimil couplée avec le logiciel Anki. J’enregistre chaque phrase sous forme d’une fiche anki et cela me permet de réviser régulièrement les différentes leçons. Je découpe les pistes audios avec Audacity (en ajoutant des labels et en faisant un export multiple), ça se fait plutôt bien. En ce moment, j’apprends le latin et cela me semble plus pertinent de travailler comme ça plutôt que d’apprendre du vocabulaire par coeur et des déclinaisons par coeur…

  18. Slt, tout d’abord merci pour ces précieux conseils.
    Je veux me mettre à l’anglais et je suis tombé sur le livre Assimil en magasin avec inscrit dessus « B2 » alors j’aimerais savoir : B2 est le niveau qu’on atteint à la fin du livre ou c’est le niveau requis pour commencer le livre ?
    Et atteint-on réellement B2 en ayant assimilé tout le vocabulaire et règles de grammaire du livre.
    Et enfin dernière question . Après avoir terminé le le livre, avec quel support peut-on continuer notre apprentissage ?

    1. Bonjour, le niveau B2 indiqué sur la boite est le niveau atteint à la fin de la méthode. C'est précisé sur la boîte d'ailleurs : "Débutants et faux-débutants. Niveau atteint >> B2"

      Une fois au niveau B2 vous avez la possibilité de poursuivre avec l'anglais perfectionnement (niveau atteint >> C1). D'ailleurs si quelqu'un a utilisé cette seconde méthode je serais intéressé de connaitre votre opinion, en vaut-elle la peine ? J'ai l'impression qu'on y apprend surtout des expressions (peut utilisées dans la langue de tous les jours).

      Pour poursuivre votre apprentissage de l'anglais je vous conseille sinon de lire beaucoup. Commencez par de petits livres pour enfants (sur des thèmes qui intéressent aussi les adultes, par exemple le monde animal ; les livres de Richard Scarry sont aussi excellents, il y a également le "First Thousand Words in English" – existe aussi pour d'autres langues telles que le japonais ou le polonais – chez Usborne Publishing). Puis à mesure que vous acquérez de nouveaux mots, vous pouvez achetez des livres plus compliqués jusqu'à des romans d’auteurs anglais. Lisez également des articles anglais sur Internet et discutez avec des anglophones sur des forums etc. C'est la méthode que j'ai suivie (sans l'Assimil) pour l'anglais et je peux aujourd'hui lire et comprendre à peu près n’importe quel article sur Internet, livre ou romans.

  19. Bonjour,
    Je vis au Maroc (Marrakech), j’ai 71 ans et je me suis mis dans la tête d’apprendre le DARIJA pour pouvoir communiquer avec les employés et leur apprendre le Français. Pouvez-vous m’indiquer le meilleur chemin pour y arriver? Un grand Merci pour votre réponse. Chantal

  20. Bonjour, pour ma part je ne trouve pas que les explications dans le manuel Assimil, relatives à la seconde vague (phase active), ne sont pas claires. Je pense au contraire que c'est assez bien expliqué. On a les 50 premières leçons en phase passive (on se contente d'écouter plusieurs fois et de lire les dialogues puis traduire et comprendre les textes avant de passer aux leçons suivantes), ensuite arrivé à la leçon 50 on reprend petit à petit chaque leçon depuis le début mais en traduisant le texte du dialogue et les textes du 1er exercice en sens inverse, donc du français vers la langue apprise (dans mon cas Japonais et Polonais).

    A la leçon 50 on reprend donc la leçon 1 et on la traduit du français vers la langue apprise (LA). A la leçon 51, on reprend la leçon 2 et on la traduit du FR vers la LA, et ainsi de suite. Arrivé à la leçon 100 on ne ferme pas le manuel (ce que vous avez oublié de préciser dans votre article) mais on poursuit chaque jour la phase active avec la leçon 51, puis le jour suivant la 52, puis la 53 etc jusqu'à la 100. Ensuite on devrait avoir acquis un bon niveau B2. Et rien n'interdit de tout reprendre depuis le début afin de se rafraichir la mémoire et de bien ancrer les mots qu'on n'aurait pas encore parfaitement mémorisés.

    Bien sûr je pense que, pendant la phase active, si nous n'arrivons pas à traduire mot pour mot tel que c'est écrit dans le livre, ce n'est pas un problème. En polonais par exemple on peut placer les mots dans différents sens tout en ayant une phrase correcte grammaticalement. Si on utilise un synonyme du mot utilisé dans le livre, on peut également considérer que c'est tout à fait correct également. Inutile, selon moi, d'être trop rigide à ce niveau. L'important est de pouvoir traduire le texte français de façon correcte vers la langue apprise, même si le résultat n'est pas un fac-similé du dialogue original.

    Pour terminer, ce que je fais en parallèle c'est de noter le vocabulaire difficile dans un carnet afin de le revoir régulièrement. Je possède également 1 ou 2 manuels de grammaire et un "Bescherelle" (pour le polonais) afin d'apprendre la conjugaison et la grammaire de façon systématique car j'aime comprendre comment fonctionne les langues que j'apprends. Apprendre des phrases et expressions par cœur ne me suffit pas. Je me suis également acheté en polonais des petits livres pour enfants que je lis régulièrement et qui me permettent de voir le vocabulaire en contexte et d'apprendre petit à petit de nouveaux mots. En général les textes dans ces livres sont simples et pas trop longs. C'est l'idéal pour apprendre une langue quel que soit l'âge.

    Pour l'anglais je ne suis pas passé par Assimil mais je l'ai appris en lisant et en pratiquant beaucoup (à l'écrit, je n'ai pas encore eu l'occasion de le pratique à l'oral). Donc je pense que c'est la clé pour apprendre une langue : la pratiquer : parler (ne fut-ce qu'avec un clavier sur Internet) et lire… lire beaucoup ! Commencer par des livres simples pour enfants puis progressivement arriver à lire des romans d'auteurs anglais et divers articles sur Internet.

    Enfin, pour le japonais je me suis récemment acheté les 2 livres de Yumi Nishino, "Short Stories for Japanese Learners" (Level 2), je pense qu'il s'agit d'une méthode très efficace ! Connaissez-vous ces livres ?

  21. Je voudrais encore ajouter un conseil à tous ceux qui apprennent une langue étrangère. Ne vous limitez pas au français quand vous achetez un manuel de grammaire ou un dictionnaire. Par exemple pour le polonais je ne trouve pas mieux en français que le Larousse comme dictionnaire mais il est limité à 90.000 mots. Tandis que j'ai chez moi un monstre de dictionnaire Larousse de 2 x 500.000 mots et expressions anglais-français / français-anglais. Mais Larousse ne propose pas l'équivalent pour le polonais. Ce que j'ai donc fait c'est chercher en polonais-anglais et j'ai trouvé, pour 45€, le Wielki slownik polsko-angielski PWN Oxford (500.000 mots du polonais vers l'anglais ; il en existe un second identique de l'anglais vers le polonais – que je n'ai pas acheté car je n'en ai pas l'utilité pour le moment – soit un total de 1.000.000 de mots et expressions : l'équivalent de mon Larousse anglais-français / français-anglais !)

    Pour ceux que cela intéresse, il en existe encore un exemplaire en vente à ce prix sur la version NL d'un certain site commençant par la lettre A. Je ne sais pas si ce dictionnaire est encore édité donc il faut en profiter rapidement !

    Pour la conjugaison il n'existe pas de Bescherelle français pour les verbes polonais mais j'ai trouvé l'équivalent en polonais : le Czasownik polski de Zygmunt Saloni. Certes je ne comprends rien au polonais écrit dans l'introduction (tout est en effet écrit en polonais) mais j'y trouve les tables de conjugaisons permettant de conjuguer plus de 13.500 verbes polonais (ils s'y trouvent quasi tous).

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