Par Lauriane

14 juillet 2018

Avez-vous accepté d'apprendre une langue ?

Apprendre une langue est pris à la légère. Une décision prise à la volée entre le fromage et le dessert ou après la 12,5ème coupes de champagne le 1er de l’an (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, désolée j’étais obligée, dans le respect de la protection des données, ah non ça c’est autre chose, oups je m’y perds avec toutes ces interdictions hihi). Bon d’accord, vous avez le droit de hausser les yeux au ciel, je vous ai vu d’ailleurs. Oui oui, d’accord, je n’aurai pas l’oscar de l’humour cette année. Bref, revenons aux langues, je disais soit c’est une décision prise à la légère soit c’est une NON-décision.

Note de Pierre : cet article a été rédigé par Lauriane Copet du blog Marathon des Langues. Retrouvez notre entretien complet dans cette vidéo.

Conditionnement erroné

Pas le choix

Je veux dire par là, que c’est imposé. Que ce soit à l’école, pas le choix, bam c’est anglais et espagnol si vous avez de la chance. Sinon, pas de bol pour les campagnards  comme moi c’était anglais-allemand. Ensuite, c’est peut-être votre patron qui vous y “oblige” pour une question d’épanouissement blah blah…

Tout ça pour dire que le process avant de se mettre à une langue n’est pas terrible terrible à mon goût. Je me permets de dire cela, car j’ai quelques années d’expérience avec l’apprentissage des langues. Pas pour me le raconter hein^^. Après des échecs et des succès, je vois exactement ce qui vous attend dans les prochains mois. Et justement, j’aimerais vous mettre en garde.

Car si vous démarrez comme dans l’un des 3 cas évoqués ci-dessus, vous risquez une peine de prison de… ah non mince pardon, je m’égare encore. Rassurez-vous pas de prison, (pour le moment) mais vous risquez de mettre en péril votre projet d’apprendre une langue avant même d’avoir commencé. C’est l’embryon mort dans l’œuf, ah oui effectivement rien à voir avec la prison.

C’est qui celle-là ?

Bon après avoir lu cette petite intro décalée, vous êtes sans doute en train de vous dire, mais attends c’est qui cette folle pessimiste ? Alors bon, je vous accorde le “folle” mais “pessimiste”, je le remplacerais plutôt par “réaliste.”

Alors HELLO, moi c’est Lauriane du Marathon des Langues. Je suis une sportive passionnée de langues étrangères. Ayant démarré ma carrière de langues avec des 6/20 à mes exams d’anglais et 9/20 au Bac en espagnol (oui oui, je vous jure, j’ai réussi à me planter même en espagnol, pas douée la nana).

Vous vous dites sans doute, là maintenant tout de suite, mais alors pourquoi elle est là, elle ? Eh bien, sachez que j’ai une caboche dure comme un morceau de pain resté sur la table pendant des semaines, et j’avais pris la décision à cette époque, que je parlerais plusieurs langues. Et c’est exactement de ça dont je veux vous parler today.  Cette tête de caboche. Car apprendre une langue quand on est nul c’est possible ! Avant de continuer, vous voudrez sans doute découvrir les 3 piliers de la réussite pour parler une langue en cliquant ici.

Vous êtes nul ?

Il ne s’agit pas du tout de nullité, mais de tout autre chose dont on va parler dans un instant. Pour reprendre l’histoire, comme je suis bornée comme ce morceau de pain (ah non, ça ne marche pas là), bref, je voulais absolument réussir !

Alors depuis cette époque, ça doit faire euuh un peu plus de 10 ans (ouille je commence à compter en dizaines), que je suis constamment en train de chercher des manières d’apprendre plus rapidement et plus efficacement. J’aime la performance et les résultats rapides. Vous imaginez bien qu’au début, je me suis bien cassé le nez avec mes “résultats rapides” attendus. Apprendre l’anglais, c’était un calvaire. Ça m’a pris des années.

Je ne vous refais pas toute l’histoire, mais aujourd’hui j’ai réalisé mon rêve de parler plusieurs langues. Ça m’a pris du temps et beaucoup d’énergie. Mais j’ai réussi à force de persévérance. Et, c’est ce que j’aimerais partager avec vous.

Vous avez tort !

Je sais que beaucoup d’entre nous, ont déjà ressenti cela. Se sentir nul. Penser que les langues, “ce n’est pas pour moi”. Mais c’est faux ! C’est une fausse croyance. Car tout le monde a la capacité d’apprendre une langue.

Toute personne qui maîtrise sa langue maternelle, est capable. Pourquoi réussir à apprendre sa propre langue et pas une seconde ? Vous allez me dire parce que vous étiez petit, et blah blah blah blah, c’est plus facile quand on est jeune. C’est du BULLSHIT. Ce n’est pas plus facile. Un enfant met au moins 2 ans environ pour parler “correctement”, alors qu’un adulte en moins d’un an avec une bonne méthode d’apprentissage est largement capable d’apprendre une langue. Bref, c’est un autre débat. D’ailleurs, Pierre vous explique pourquoi c’est plus facile quand on est adulte ici.

Mais je voudrais revenir sur un point. Je ne dis pas qu’apprendre une langue dans les 3 cas ci-dessus est peine perdue Je généralise un peu mais voyant les résultats de succès à la fin…force est de constater que le taux est plutôt faible.

Bon, vous voulez découvrir comment apprendre une langue même si vous pensez être nul et tout le tralalala ? Yes ! Alors lisez la suite.

Une seule chose pour réussir : votre attitude

Avez-vous un pouvoir magique ?

Non je ne parlerai pas de gène des langues, ou de quelconque pouvoir magique. Ni même de capacité mentale hyper développée. Quoique… Apprendre une langue n’a rien à voir avec votre capacité à assimiler. Si si ‘vous jure. En fait, après des années d’analyse, d’observation et de comparaisons entre les gens qui réussissent ou pas dans l’apprentissage d’une langue, j’ai constaté une chose. Ou plutôt un point commun entre toutes ces personnes.

Un seul point commun

Encore une fois, je tiens à rappeler que je parle de manière générale. Car vous allez sans doute me dire, mais si je connais le gamin machin, qui était super doué qui a appris une langue en 1 semaine rien qu’en regardant des séries. Bon d’accord, je veux bien vous croire, mais ce sont des exceptions. Et entre nous, on s’en fiche on veut juste savoir comment, nous êtres humains “normalement” constitués, sans pouvoir magique, apprendre une langue efficacement. Donc ce point commun, c’est l’attitude. Avant même d’avoir commencé, on peut dire si une personne va réussir ou non.

Soignez votre attitude

Votre attitude est hyper importante dans ce projet. Oui je dis bien projet. Car apprendre une langue est bien un projet à part entière, et non une “décision” prise entre 2 plats. Si vous démarrez comme la plupart des gens, en vous disant “Oui mais je suis nul, mais je suis trop vieux, j’étais nul à l’école, je n’ai pas de mémoire”. Alors vous allez vous planter.

D’ailleurs, si vous vous dites cela en ce moment, pouvez-vous me dire où vous en êtes avec votre apprentissage ? Hum’ ? Je n’essaie pas de pointer du doigt. Mais j’essaie simplement de vous montrer qu’apprendre une langue requiert votre entière acceptation. Car si vous démarrez de cette manière, votre décision est prise. Vous avez décidé que vous n’étiez pas capable. Aussi surprenant que cela puisse paraître, votre cerveau vous écoute et agit comme s’il n’était pas capable.

Vous êtes capable

Ça vous paraît peut-être un peu bizarre, ésotérique, ou ce que vous voulez ce que je raconte. Mais je vous assure que l’attitude adoptée dès le début va définir tout le reste. Ce que je vous propose aujourd’hui c’est d’inverser la tendance et retrouver la confiance qui vous permettra de réussir.

D’oublier toutes ces excuses pipis, cacas et enfin prendre la décision de réussir. Car OUI, c’est vous-même qui prendrez la décision. Si c’est votre volonté de parler une langue, alors OUI assumez ce choix et allez jusqu’au bout. Mais comment faire ? Bon d’accord, je suis sceptique, mais je veux bien t’écouter “la folle” me lance Clothilde au fond de la salle.

Merci beaucoup, je suis sauvée, une personne dans la salle écoutera mon écho. Alors ce que je vous propose c’est le plan d’action suivant.

Plan d’action en 3 étapes indispensables

1- Lavage de cerveau

Vous allez vous enlever toutes ces fausses croyances qui sont ancrées dans votre caboche du style : “je suis trop vieux, je suis trop jeune, je me suis cassé un ongle, je n’ai pas le temps, j’ai licorne…” Car à chacune de ces phrases, je pourrais vous présenter une personne qui est dans une situation pire que vous, mais qui a réussi. Ces excuses sont dites soit par peur de l’échec, de réussir, par procrastination ou par manque de motivation. Si on creuse un peu c’est souvent l’un de ces cas.

Par exemple : “je n’ai pas le temps”, vous pensez qu’il fait comment Elon Musk ? Il a genre 3 business qui disruptent le monde entier, avec seulement la volonté d’envahir la planète Mars. Il a pris une décision et œuvre en ce sens. Il bosse 100 heures par semaine et a 4 enfants, une femme… pour la faire courte. Vous allez me dire que vous ne pouvez pas trouver 20 minutes par jour pour atteindre votre objectif ? Peut-être qu’apprendre une langue n’est donc pas votre priorité.

“Je suis trop vieux” : vous avez vu cette femme de 80 ans qui s’est mise à l’espagnol ?

Et je ne pense pas qu’ils soient extraordinaires par leurs capacités surhumaines (peut-être quand même), mais à les écouter ils ont juste pris la décision et ont persévéré vers cet objectif. Point barre. Ce qui nous mène au prochain point.

2- Le pouvoir des mots

Ah non c’est encore le prochain. C’est bon, vous voyez où je veux en venir ? Prêt à suivre ? Ensuite, une fois ces idées en dehors de votre tête, on va les remplacer par d’autres idées.

Vous allez vous répéter chaque jour à la sortie du lit, “je suis capable d’apprendre telle langue et j’y arriverai, je mettrai tout en œuvre pour atteindre mon objectif”.

Vous vous demandez sans doute quel rapport avec les langues ? Et bien sachez que, comme dans n’importe quel projet, le pouvoir des mots est importissime (=trèèèèès hypra méga important). C’est pas moi qui le dis, c’est TONY ROBBINS rock star du développement personnel aux US. Je vous conseille d’ailleurs ce livre excellent, Le pouvoir illimité, dans lequel il explique en détail le pouvoir des mots sur vous-même. C’est votre meilleur investissement cette année.

Le fait de se répéter cette phrase comme un mantra, va vous conditionner pour réussir (ou plutôt va conditionner votre subconscient, j’hésitais à mettre ce mot, car j’ai peur de vous effrayer, mais rien d’ésotérique dans tout ça, moi aussi j’étais sceptique au début). Vous allez vous mettre en mode action. En mode réussite. Le fait de se libérer et de se conditionner de cette manière va vous permettre d’avancer.  Il reste encore une chose pour être sûr de franchir la ligne d’arrivée avec les langues (vous vous souvenez, c’est la nana du Marathon des langues qui vous parle Winking smile ).

3- La persévérance

Cette troisième chose c’est la persévérance. Tous ceux qui sont allés au bout de leur rêve ou projet, ont persévéré. Même quand c’était difficile, même quand il y avaient des plateaux, même quand ils chialaient leur mère tellement les déclinaisons, c’était trop dur. Ils ont continué.

Ils n’ont pas abandonné. Et le secret est de persévérer jusqu’à réussir. On peut se planter, on peut échouer, mais rappelez-vous que la persévérance est plus forte que l’échec. Alors si c’est la 2ème, la 3ème, ou même la 4ème fois ou plus que vous reprenez l’anglais, vous pensez que c’est trop tard pour vous, alors nooon ce n’est pas perdu ! Tant que vous n’abandonnez pas, vous n’avez pas échoué. C’est votre décision qui définira la suite. Alors qu’allez-vous décider ?

J’espère que cette vision des choses ne vous a pas effrayé mais j’espère en tout cas, si c’est le cas, que vous aurez choisi le camp du scepticisme intelligent. C’est-à-dire que même si vous me prenez pour une dingue, déconnectée du monde réel, je vous en prie, essayez au moins avant de refuser cette solution. Testez et ensuite jugez. Un grand merci à Pierre de m’avoir permis de faire ce petit passage “ésotérique dév’perso de la planète mars” sur Le Monde des Langues.

Lauriane

Lauriane est passée de nulle en anglais à polyglotte. Elle n’a pas de pouvoir magique, ni de gène des langues. Elle est simplement bornée et comme elle déteste attendre, elle cherche toujours des résultats rapides. Après des années de recherches sur les techniques d’apprentissage, elle a décidé de les partager sur le blog Marathon des Langues.

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