Par Pierre

19 mars 2016

Les 7 péchés capitaux des langues étrangères

Bienvenue dans la première émission du blog, intitulée « Les 7 péchés capitaux des langues étrangères ». Cet article aura une double fonction : d’une part vous présenter le concept de la série, d’autre part héberger les vidéos au fur et à mesure que je les publierai à raison d’une par jour, du 19 au 25 mars. Pour n’en manquer aucune, il vous suffira de revenir régulièrement sur cette page tout au long de la période de parution.

Pourquoi les sept péchés capitaux ?

L’idée m’est venue l’an dernier, avant même que je ne commence à vous proposer des vidéos. Je souhaitais aborder la thématique maintes fois éprouvée des langues étrangères sous un angle original, moins sérieux que ce à quoi nous étions habitués, avec pourquoi pas un peu d’humour caustique.
Le format des sept péchés s’est imposé comme une évidence : connu de tous et très présent dans la culture populaire, il allait me permettre de proposer une émission en sept parties, avec à chaque fois un nouveau sujet.

Récapitulatif des vidéos

Comme je l’ai mentionné dans l’introduction, cette section sera augmentée chaque jour d’une nouvelle vidéo. Ne vous étonnez donc pas si elle a l’air un peu vide dans un premier temps.

Mise à jour : pour revoir l’ensemble des vidéos, j’ai mis en place une liste de lecture.

Premier péché : l’Orgueil

Sujet : au sein d’une même société, les individus utilisent le langage pour se singulariser, pour souder leur groupe social et généralement en exclure les autres : on parle alors de sociolecte. C’est un phénomène qui a toujours existé et qui n’a rien d’étonnant. En revanche, il est regrettable de constater que certaines personnes utilisent leurs compétences en langues pour se donner de grands airs, succombant ainsi au péché d’orgueil.

Voir la vidéo directement sur YouTube : l’Orgueil.

Deuxième péché : l’Envie

Sujet : nous connaissons tous au moins une personne qui semble avoir un don des langues. Essayer de mesurer nos compétences par rapport à celles d’un tel individu n’a aucun sens : à chacun son histoire et son parcours. Oubliez les mythes sur les polyglottes et concentrez-vous sur vos propres forces.

Lien direct : l’Envie.

Troisième péché : la Paresse

Sujet : il n’est pas toujours facile de rester motivé lorsqu’on apprend une langue étrangère, surtout lorsqu’on le fait seul. Il est indispensable d’établir des objectifs clairs, d’adopter une bonne routine de travail et de toujours prendre plaisir à ce que l’on fait. C’est à ce prix que vous parviendrez à garder votre motivation pendant des années.

Lien direct : la Paresse.

Quatrième péché : l’Avarice

Sujet : dans cet épisode, abordons la question délicate de l’argent. Comment apprendre une langue sans se ruiner, en faisant les bons investissements ? Je m’attarderai également sur la gratuité et les conséquences négatives qu’elle peut entraîner si on la recherche à tout bout de champ.

Lien direct : l’Avarice.

Cinquième péché : la Gourmandise

Sujet : à vouloir trop bien faire, on finit souvent par se retrouver étouffé par une masse de travail ingérable. Limitez-vous à l’essentiel et tenez-vous-y. Ce sera beaucoup simple et surtout beaucoup plus motivant au quotidien.

Lien direct : la Gourmandise.

Sixième péché : la Colère

Sujet : pour apprendre une langue, sachez faire preuve de patience et accordez votre confiance aux personnes qui souhaitent réellement vous apporter leur aide. Prenez le temps de tester les ressources à votre disposition, ce qui vous permettra de développer un esprit critique et de savoir ce qui fonctionne pour vous.

Lien direct : la Colère.

Septième péché : la Luxure

Sujet : j’entends souvent des personnes bien intentionnées conseiller aux apprenants de se trouver un copain ou une copine originaire du pays où est parlée la langue. A mon sens, il s’agit d’un très mauvais conseil. Dans cette vidéo, je vous explique pourquoi je suis de cet avis et pourquoi le couple n’est pas forcément idéal pour votre apprentissage.

Lien direct : la Luxure.

Ces vidéos vous ont plu ? Faites-le-moi savoir !

Comme d’habitude, vous avez la possibilité de me soutenir en aimant et partageant les vidéos et en vous abonnant à la chaîne. Si cette émission suscite des interrogations ou des commentaires, vous pouvez évidemment m’en faire part à la fin de cet article ou directement dans les vidéos.
En attendant, j’espère que le programme des prochains jours vous plaira et je vous dis à demain pour un prochain péché capital !

Crédit : la musique utilisée au début et à la fin de chaque vidéo est la Danse Macabre, opus 40 de Camille Saint-Saëns, jouée par l’orchestre de l’université de Chicago et disponible au format Creative Commons sur le site Musopen.

Pierre

Fondateur du Monde des Langues, j'aide les passionnés de langues à devenir plus autonomes et à atteindre leurs objectifs. J'ai eu l'occasion d'apprendre l'allemand, l'anglais, le finnois, l'italien et le japonais.

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  1. Wooooow j’aime bien l’ambiance et la musique ! Mais surtout le thème !

    J’ai un amis anglais qu m’a dit qu’en Angleterre la différenciation par la langue se fait beaucoup. A l’accent, le ton et la langue on sais d’où la personne vient. De mon côté, je n’ai jamais su faire différence. Tu sais toi ?

    1. Je suis moi aussi britannique d’origine et je confirme ce que dit ton ami. Les gens sont très fiers de leur accent particulier propre à leur région et/ou leur couche sociale. Quand j’avais 6 ans, j’ai vécu un an avec mes grand-parents maternels, tous deux originaires du Yorkshire dans le nord de l’Angleterre, mais ils habitaient en Ecosse à Linlithgow comme c’est à Edinbourg que mon grand-père avait son travail. Pendant cette année, je suis allé à l’école à Linlithgow avec les enfants écossais du même age. Ma grand-mère faisait constamment toute une maladie du fait que j’attrapais l’accent du coin. Elle me rabâchait tout le temps que je n’étais pas écossais (ce qui n’est pas complètement vrai non plus) et que je n’avais pas à parler comme ces gens là. Elle n’est pas la seule britannique a avoir voulu procéder comme ça avec ses enfant sou petits-enfants. (Dans mon cas, ça s’est arrêté quand mes parents ont dit qu’ils n’avaient rien contre que j’aie un accent écossais.) Donc effectivement, les britanniques sont très fiers de leurs accents respectifs et de leurs versions respectives de la langue, leur vocabulaire et même leur grammaire régionale avec les mots et tournures d’anciens dialectes qui subsistent.

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