Par Pierre

26 novembre 2016

Trump, le Brexit et l'avenir de l'anglais

L’année 2016 aura décidément surpris beaucoup de monde : parmi ces surprises, la victoire du « non » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis. Ces événements risquent de provoquer des changements importants dans les deux plus puissants pays anglophones avec, à la clé, un avenir incertain pour la langue anglaise.

L’anglais souffrira-t-il d’un possible isolationnisme anglo-saxon ?

Si je ne me risquerai pas à jouer la Madame Irma en matière de politique, les événements de cette année ouvrent des perspectives intéressantes pour la langue anglaise. Restera-t-elle la lingua franca de l’Europe et du monde ?

Lien direct : Trump, le Brexit et l’avenir de l’anglais.

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Pierre

Fondateur du Monde des Langues, j'aide les passionnés de langues à devenir plus autonomes et à atteindre leurs objectifs. J'ai eu l'occasion d'apprendre l'allemand, l'anglais, le finnois, l'italien et le japonais.

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  1. Monsieur,

    Je me permets de vous écrire car j’ai écouté avec intérêt votre intervention mais souhaitais cependant signaler que l’anglais n’a plus aucun avenir au sein des institutions européennes. En effet, lorsque le retrait du Royaume-Uni de l’UE sera effectif, plus aucun pays n’utilisera cette langue, qui perdra donc automatiquement son officialité. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a déjà décidé de ne plus jamais s’exprimer en anglais. Tout le monde va lui emboîter le pas. J’ajoute que les institutions européennes peuvent parfaitement fonctionner sans l’anglais. Enfin, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne entraînera un effondrement du poids géopolitique de cette langue au sein de l’Union. Le français redeviendra ainsi une langue de travail prisée, statut d’autant plus mérité que les trois capitales de l’Europe (Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg) sont francophones.

    Bien à vous

    Daniel De Poli
    4, rue Jean Racine
    67400 Illkirch
    Courriel : daniel.depoli@netc.fr

    1. Oui en espérant que l’anglais disparait parce que c’est la langue des meurtriers pire que Adolf Hitler en torture surtout les noirs, les gays à aussi les autres langues et les autres cultures qui méprisent et crée le sentiment d’une dictature obligatoire genre si tu parles pas anglais je te rennis ou t’es une merde. et nous au QUébec on est plus capable de cette langue minoritaire qui veut nous remettre en esclavage. Si ça fonctionne je serais bien content.

  2. Plus d’une année est passée depuis cette très bonne vidéo.
    Je crois qu’il faut totalement distinguer deux problématiques bien différentes, à savoir d’une part si le Brexit (et sur un autre plan le politique et l’image que donne Donald Trump des États-Unis) peut avoir avoir une influence sur le devenir de la langue anglaise dans le monde, d’autre part l’incidence du Brexit sur le régime linguistique de l’Union européenne.
    Je souscris complètement à l’analyse concernant le premier point. Quant au régime linguistique de l’Union européenne, il y a des aspects juridiques et politiques que l’on ne peut ignorer. Si l’Irlande et Malte restent sur leur position, à savoir que leur langue officielle pour l’Union européenne est respectivement l’irlandais et le maltais, l’anglais cessera d’être la langue officielle d’aucun membre de l’Union européenne et ne pourra plus être langue officielle et donc de travail. Certes, certains juristes essaient de trouver des arguties pour maintenir l’anglais à tout prix. Mais leur interprétation du régime linguistique (règlement N°1 de 1958), conduirait en réalité à reconnaître à l’anglais un régime spécial, et donc à lui conférer une supériorité sur les 23 autres langues, ce qui est juridiquement et politiquement impossible sauf vote unanime des états membres. C’est tout l’enjeu linguistique du Brexit, en supposant que le Brexit arrive à son terme, ce qui est une autre question.

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