Par Arzu

22 juillet 2019

Venise

Apprendre l’italien et devenir bilingue sans partir vivre en Italie… c’est possible ! Tout le monde vante les mérites d’un séjour à l’étranger qui permet de progresser rapidement dans une langue étrangère. C’est vrai et faux en même temps. Vrai, car c’est l’idéal, on est d’accord. Faux, car si tu n’as pas un bon comportement sur place, tu auras beau y vivre 10 ans, tu ne progresseras pas et tu deviendras encore moins bilingue.

Note : cet article vous est présenté par Arzu du blog Je Parle Italiano. Il se concentre évidemment sur l’italien, mais les réflexions que vous y trouverez peuvent facilement s’appliquer à une autre langue.

L’écrit VS l’oral, un petit malentendu qui nous empêche d’apprendre l’italien efficacement

En général, l’écrit ne pose pas trop de problèmes quand on souhaite apprendre l’italien et même si certaines règles nous semblent difficiles comme l’emploi du congiuntivo, on est toutes et tous assez d’accord pour affirmer qu’on se débrouille nettement mieux à l’écrit, car on a le temps de réfléchir à nos mots, alors que l’oral est moins instinctif et qu’on peut vite perdre le contrôle, paniquer et dire n’importe quoi, même si on connaît les mots, les règles et les accords.

Sauf que dans l’esprit collectif, apprendre une langue équivaut à parler une langue.

C’est l’idée générale que l’on a toutes et tous de l’évaluation d’une langue donc on pense que la solution miracle est de partir vivre à l’étranger pendant une certaine période pour mieux pratiquer vu que l’école n’est pas le lieu adapté pour l’oral.

Ce n’est pas faux… mais si tu n’as aucune base à l’écrit (grammaire, conjugaison, orthographe, etc.) et que tu commences à apprendre l’italien uniquement à l’oral, tu vas vite remarquer que beaucoup d’Italiens et d’Italiennes ne parlent pas vraiment bien leur langue ou encore que leur italien n’est pas tout à fait l’italien standard, puisque les régionalismes ont un fort impact sur la langue parlée.

Et si tu te bases uniquement sur les habitants du Bel Paese et la langue parlée, tu risques de ne pas parler italien correctement et/ou de ne pas comprendre pourquoi tu fais tel accord ou emploies telle règle.

Par exemple avec le congiuntivo, quand on apprend l’italien à l’école ou en autodidacte, on tombe forcément sur la leçon qui nous explique qu’il faut impérativement utiliser le subjonctif dans plusieurs cas précis et on remarque que c’est beaucoup plus strict qu’en français.

Et pourtant, tu vas vite remarquer qu’en Italie, peu de personnes (adolescents comme adultes, qui d’ailleurs ne corrigent même pas leurs enfants dans la rue) l’emploient parce que ce n’est pas naturel ni instinctif et que ça sonne bizarre/moche à l’oral.

Il est donc très courant d’entendre des PENSO/SPERO CHE È ; COME SE ERA ; VORREI CHE TU SEI/SIA/ERI ; SE LO SAPEVO, NON L’AVREI FATTO (au lieu de PENSO/SPERO CHE SIA ; COME SE FOSSE ; VORREI CHE TU FOSSI ; SE LO AVESSI SAPUTO, NON L’AVREI FATTO).

Mais toi, tu veux être bilingue et parler un italien correct, donc n’écoute pas celles et ceux qui affirment qu’on n’a pas besoin de connaître la grammaire et la conjugaison et qu’on peut apprendre à parler italien à l’oral, si c’est pour apprendre les exemples ci-dessus.

On nous met donc dans la tête, inconsciemment ou pas, que parler une langue est plus important qu’écrire une langue, sans parler de l’activité de lecture qui est trop difficile puisqu’il y a trop de vocabulaire à comprendre et à retenir et qu’elle ne permet pas, en apparence, la pratique pure et dure à l’oral.

Et on est d’accord avec ce point parce qu’on le constate nous-mêmes : on connaît toutes et tous les listes (voire cahiers) de mots et d’expressions qui n’en finissent pas et que l’on ne retient pas, ou encore les règles de grammaire et de conjugaison que l’on a du mal à appliquer lorsqu’il faut sortir des exercices scolaires et les utiliser dans la vie réelle.

En résumé, l’écrit est ennuyeux pour le commun des mortels et pour apprendre une langue efficacement, il faut parler avec du vocabulaire en contexte et pratiquer le plus possible pour employer naturellement la grammaire et la conjugaison.

Alors quoi de mieux qu’un séjour en immersion pour pratiquer la langue sur place ?

Dans notre cas précis, cela sous-entend vivre en Italie (ou peut-être en Suisse italienne même s’il y a des différences linguistiques comme entre les Belges et les Français) pour apprendre et parler italien.

Et ça tombe bien puisqu’on a l’embarras du choix entre les échanges universitaires comme Erasmus ou l’assistanat (qui consiste à enseigner le français dans une école italienne), certains cursus qui autorisent les stages à l’étranger, ou encore les séjours linguistiques qui restent une belle invention, sans oublier les vacances et les voyages ou les possibilités de travail dans le Bel Paese pour celles et ceux qui n’étudient pas/plus.

Saisir toutes ces opportunités et partir vivre en Italie ou y effectuer un séjour plus ou moins long pour apprendre à parler italien sur place, c’est génial… mais ce n’est pas aussi simple que ça !

Vivre à l’étranger n’est pas synonyme d’apprentissage, de progression et de bilinguisme dans la langue du pays en question

Ce n’est ni automatique ni systématique parce que tout dépend de notre comportement une fois sur place.

Si tu es trop timide, que tu as peur de déranger les gens ou de faire des fautes, tu ne vas peut-être pas réussir à changer ce trait de personnalité juste parce que tu vis en Italie. Et même si tu y passes 2 ans, tu ne progresseras pas en italien à l’oral.

Si tu ne rencontres aucun de ces problèmes mais que tu restes dans ton cercle franco-français à ne côtoyer que des francophones, ou que tu travailles dans une entreprise étrangère et que tu ne communiques qu’en anglais, que tu te contentes de faire ta petite vie sans créer de liens permanents avec les Italiens et les Italiennes, ta progression va s’arrêter aux situations de la vie quotidienne (et encore, puisqu’on n’est pas forcément obligé de parler à la caisse du supermarché comme la Coop ou Conad).

Garde à l’esprit que c’est à toi de toujours faire le premier pas et d’aller vers les autres pour créer un lien, enrichir ton vocabulaire et mettre en pratique tes connaissances linguistiques parce que ce n’est pas aux autochtones de t’enseigner leur langue en te parlant.

Cela sous-entend participer aux activités sociales, ne pas avoir peur de parler, ne pas avoir honte de sa voix en italien et de son accent, accepter la critique et les corrections des habitants, s’éloigner des francophones pour ne pas céder à la tentation et à la facilité de passer son séjour à parler français, idéalement partir en solo, que ce soit en voyages, en vacances ou en séjour linguistique, etc.

L’apprentissage des langues est strictement personnel : ce n’est pas parce que tu vas te trouver au milieu de personnes natives, dans un contexte totalement italien que les connaissances et la pratique ne vont faire qu’un avec toi.

Si tu ne fais aucun effort pour connaître des Italiens et des Italiennes et plonger dans leur culture, que tu n’oses pas aller vers les autres ET que tu ne prends pas le temps de travailler chaque nouvelle découverte de ton côté, tu n’arriveras pas à devenir bilingue en italien.

Milan

D’ailleurs, ça veut dire quoi bilingue ?

Il est temps de rétablir la vérité concernant les langues étrangères : l’écrit est aussi important que l’oral.

Ni moins ni plus.

Et si tu veux devenir bilingue en italien, il faut savoir cela et l’accepter parce que c’est un fait.

Si tu sais parler italien mais que tu n’arrives pas à t’exprimer de la même manière à l’écrit, tu n’es pas bilingue.

Si tu as un excellent niveau à l’écrit mais que tu bloques et qu’aucun son ne sort de ta bouche dès qu’il faut passer à l’oral, tu n’es pas bilingue.

Si tu comprends tout ce que tu entends et lis en italien mais que tu ne sais ni parler ni écrire dans la langue de Dante, tu n’es pas bilingue.

Il faut prêter la même attention à l’oral et à l’écrit et travailler toutes les compétences de la langue : lire, écrire, écouter, parler.

Partir vivre en Italie dans le but de devenir bilingue sans prendre ce point au sérieux et se focaliser uniquement sur l’oral (écouter et parler), ce n’est pas la bonne mentalité pour atteindre cet objectif parce qu’il te manquera l’écrit.

Si on n‘arrive pas à devenir bilingue, cela n’a rien à voir avec le lieu où l’on se trouve

Pour beaucoup, apprendre une langue signifie savoir parler… mais combien sommes-nous réellement à parler la langue durant la phase d’apprentissage pure et dure ?

Et surtout, pourquoi attendons-nous d’être dans le pays en question pour parler alors qu’on peut commencer en France comme on le fait déjà avec l’écrit ?

On oublie qu’on n’a pas toutes et tous cette chance de pouvoir vivre en Italie pendant des mois et des mois, voire des années, pour pratiquer la langue sur place et apprendre à parler comme les Italiens et les Italiennes.

Et même si c’est ton objectif et que tu sais que tu vas l’atteindre un jour, il faut étudier et travailler l’italien en amont pour gagner du temps et aussi parce qu’il est possible de progresser et de maîtriser parfaitement la langue à l’oral et à l’écrit avant d’être en Italie.

Tu seras ainsi capable de comprendre toutes les subtilités dès ton arrivée et tu n’auras plus qu’à perfectionner encore et encore la langue, car on se n’arrête jamais d’apprendre et de progresser, peu importe son niveau.

C’est le deal que l’on a toutes et tous accepté en commençant à apprendre une langue.

Si tu fonctionnes de cette manière, tu pourras, dès que tu auras la possibilité de vivre en Italie, commencer à acquérir un vocabulaire régional avec des mots et expressions typiques, tout en ayant un bon niveau en italien standard, au lieu de devoir (ré)apprendre les bases de la langue depuis le début.

Par exemple moi, même si j’ai appris à l’école que l’adjectif CHAUVE se dit CALVO en italien, une fois que j’ai débarqué en Italie, je me suis vite rendu compte que personne ne prononçait ce mot (très basique et simple) puisque les Italiens et les Italiennes préfèrent dire PELATO.

Et là, tu risques comme moi de t’emmêler les pinceaux entre PELATO et PELOSO… mais tu vas finir par t’y faire et ne plus jamais employer le mot CALVO de ta vie même si tu sais qu’il existe et qu’il totalement juste.

Et en donnant de l’importance à l’écrit, tu vas apprendre l’italien de manière correcte en respectant les différentes règles de la langue.

Par exemple, on apprend toutes et tous que pour parler de la météo, il faut absolument employer l’auxiliaire ÊTRE en italien, et c’est totalement vrai.

Sauf qu’une fois en Italie, tu vas t’apercevoir comme moi que PERSONNE n’applique cette règle et que l’auxiliaire AVOIR a pris le dessus.

Encore aujourd’hui et après 8 ans dans le Bel Paese, je pense être la seule que les Italiens et les Italiennes entendent dire È PIOVUTO/È NEVICATO alors que tout le monde utilise naturellement et spontanément HA PIOVUTO/HA NEVICATO…

Mais je persiste avec ma version car j’ai demandé confirmation à plusieurs profs d’italien dans les collèges et lycées où j’ai travaillé en Italie et c’est effectivement l’auxiliaire ÊTRE qui devrait être employé. Et pourtant, l’usage populaire et massif du verbe AVOIR a fini par devenir la norme dans la langue de tous les jours.

Alors, oui, tu peux dire HA PIOVUTO, ce ne sera plus considéré comme une faute, mais il est quand même préférable de parler correctement la langue et d’avoir les bases sur le pourquoi du comment de ses règles. Ici, tu sauras que les verbes comme PLEUVOIR ou NEIGER impliquent un changement et une modification et que c’est donc pour cette raison que le verbe ÊTRE est plus adapté.

En réalité, il faut juste apprendre à apprendre l’italien de manière efficace et pratique à l’oral ET à l’écrit peu importe où tu te trouves.

Tu n’as pas besoin de vivre en Italie pour cela parce que ce n’est pas une garantie de devenir bilingue.

Le plus important est de ne pas tomber dans le piège de se focaliser uniquement sur l’oral, ou à l’inverse de ne travailler que l’écrit.

On nous bassine depuis toujours avec l’idée que connaître une langue = parler et pourtant à l’école, on nous fait bosser plus l’écrit que l’oral et il est donc normal de penser que vivre à l’étranger est nécessaire pour progresser à l’oral.

Mais parler une langue, c’est aussi lire, écrire et écouter dans cette langue et ce qui est vraiment nécessaire, c’est de travailler ces 4 compétences au même niveau, peu importe ta situation géographique.

Alors comment devenir bilingue en italien sans partir vivre en Italie et en restant en France ?

Premier secret : travailler aussi bien l’oral que l’écrit car la maîtrise parfaite et égale des deux points est essentielle pour viser un vrai bilinguisme.

Deuxième secret : être actif dans son apprentissage et ne pas se contenter de juste écouter à l’oral et de lire à l’écrit car ce sont des méthodes qui font travailler la pratique, oui, mais de manière passive.

Cela signifie d’un côté écrire pour développer ton vocabulaire et consolider tes connaissances théoriques sur la langue (grammaire, conjugaison) et de l’autre, parler pour améliorer ta prononciation, ton accent et gagner en confiance et en aisance.

Troisième secret : se créer des habitudes et travailler l’italien tous les jours pour apprendre de manière naturelle, inconsciente et efficace.

Ce n’est pas une question de temps, qui est le même pour tout le monde, mais de priorités.

On a toutes et tous au moins entre 5 minutes et 1 heure par jour à consacrer à l’italien si devenir bilingue est notre rêve.

Rien qu’en mettant de côté le temps passé inutilement sur les réseaux sociaux, on peut y arriver.

Et si l’italien devient ta priorité et que tu pratiques activement la langue un peu chaque jour, tu ne pourras que progresser et atteindre ton objectif de devenir bilingue, sans même mettre les pieds en Italie.

Si je t’explique tout cela, c’est parce que j’étais comme toi et que j’ai fait les mêmes erreurs

Je ne travaillais que l’écrit moi aussi et j’ai réussi à atteindre un excellent niveau à force de lire et d’écrire sans cesse.

J’essayais d’avoir les mêmes résultats à l’oral mais je me contentais de rester passive en ne faisant qu’écouter donc ça ne marchait pas et plus le temps passait, moins j’étais à l’aise à l’idée de parler en italien avec les autres.

Pour l’écrit, je lisais et écrivais tous les jours alors que pour l’oral, je regardais de temps en temps des vidéos (films et séries) et j’écoutais de la musique sans me dire qu’il fallait peut-être parler pour faire des progrès.

J’étais persuadée que seul un (long) séjour en Italie me permettrait de progresser à l’oral et je me bloquais toute seule au lieu de tout simplement parler et faire comme si j’étais déjà en Italie.

Ce n’est qu’en me retrouvant à Padoue (en 2009) pendant un mois dans le cadre d’un stage culturel que j’ai compris que ce n’était pas forcément vrai pour tout le monde, puisque je n’ai pas réussi à pratiquer la langue dans un contexte totalement italien et à améliorer mon niveau à l’oral à cause de toutes les raisons évoquées ci-dessus (= mon mauvais comportement sur place et avec les habitants).

Rome

Le quatrième secret pour apprendre l’italien et devenir bilingue, c’est l’immersion

Peu importe où tu te trouves, intègre la culture italienne dans ton quotidien.

Tu peux être dans le Bel Paese mais t’enfermer dans un cercle franco-français ou rester en France mais décider de faire comme si tu étais en Italie en maintenant le contact avec le pays et la langue dans la vie de tous les jours.

C’est ce que je faisais déjà à l’écrit depuis le début de mon apprentissage (2006), mais il me manquait l’oral pour me sentir complète en italien et espérer devenir bilingue.

J’étais bloquée en France mais j’ai quand même commencé à écouter et à parler toute seule en italien chaque jour pendant presque 2 ans et c’est ainsi que j’ai réussi à atteindre le même niveau qu’à l’écrit et à m’exprimer sans accent français avant de partir vivre en Italie en 2011.

J’ai un besoin vital d’être physiquement en Italie, mais j’ai compris que ce n’était pas toujours possible ni aussi simple face aux aléas de la vie.

J’ai donc appris à ramener l’Italie et l’italien à moi lorsque je ne suis pas dans le Bel Paese pendant plusieurs semaines.

Alors quand je me trouve en France :

  • Je lis en italien
  • J’écris en italien
  • J’écoute en italien
  • Je parle en italien

Que ce soit toute seule, pour moi-même, pour le travail ou avec des amis, il n’y a pas un jour où l’Italie et l’italien ne sont pas dans ma vie.

Parce que la clé du succès pour apprendre l’italien et devenir bilingue, comme pour les relations, c’est d’entretenir la langue tous les jours

Alors à toi qui n’attends que le jour du départ en Italie pour pratiquer la langue et devenir bilingue en italien : accroche-toi à ce rêve car si tu n’y crois pas toi-même, personne n’y croira pour toi et tu auras du mal à le réaliser…

…mais ne perds pas plus de temps à attendre : optimise ton apprentissage dès maintenant et travaille les 4 compétences de la langue (lire, écrire, écouter, parler) un peu chaque jour.

Peut-être que tu mettras 1 an à partir vivre en Italie, peut-être qu’il t’en faudra 3 comme moi, ou peut-être que tu ne pourras jamais y vivre… mais si tu travailles l’oral ET l’écrit de manière active dès maintenant, tu ne pourras que progresser par rapport à ton niveau de départ.

Continue de lire et d’écouter mais commence aussi à écrire et à parler en italien même sans être physiquement en Italie pour mettre en application tes connaissances théoriques, enrichir ton vocabulaire, comprendre et améliorer la grammaire et la conjugaison et ainsi te rapprocher petit à petit de ton objectif de devenir bilingue en italien.

Tu peux y arriver.

Tout dépend de toi.

Pas de la ville ou du pays où tu te trouves ni avec qui.

Et encore moins des outils ou supports que tu utilises.

Travaille, fais des recherches, lis, écris, écoute, parle, trompe-toi, recommence, mais n’abandonne pas et, surtout, apprécie chaque moment passé à vivre italien* en favorisant l’immersion active.

(*Vivre italien pour moi, c’est lire, écrire, écouter et parler italien.)

Alors, qu’attends-tu pour apprendre l’italien et devenir bilingue sans attendre de vivre en Italie ?

Arzu

Traductrice, relectrice et enseignante d'italien indépendante dans la vie pro, amoureuse du Bel Paese et de la langue de Dante dans la vie perso. En bref, je suis une italianiste diplômée qui vit dans le Bel Paese depuis 2011 et j’aide les autres passionné•e•s par l’Italie, sa langue et sa culture à réaliser leur rêve : parler italiano... par la pratique !

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