La répétition espacée : le meilleur moyen d’apprendre votre vocabulaire

Par Pierre

19 octobre 2022

La mémorisation fait partie des fondamentaux de l’apprentissage d’une langue étrangère. Malheureusement, notre cerveau n’est naturellement pas très doué pour retenir de nouvelles informations, ce qui peut vous donner l’impression de n’avoir « aucune mémoire ». Saviez-vous qu’il existait des techniques pour vous simplifier la tâche ? La « répétition espacée » en fait partie et les avancées technologiques récentes l’ont consacrée comme un moyen incontournable d’apprendre du vocabulaire. Partons donc à la découverte de ce formidable outil qui vous fera dire adieu aux trous de mémoire.

La répétition espacée, qu’est-ce donc ?

La répétition espacée, aussi appelée SRS est une technique d’apprentissage basée sur des révisions à intervalles réguliers, plus ou moins espacés. Le principe est le suivant : lorsque vous découvrez une information, vous la revoyez tout d’abord très fréquemment pour ne pas l’oublier. Par la suite, plus cet élément est ancré dans votre mémoire, plus les révisions peuvent être éloignées les unes des autres.

Notez au passage son nom anglais : spaced repetition system. Vous le rencontrerez forcément un jour sous la forme de l’acronyme SRS, alors autant vous le fournir sans plus attendre.

Une méthode de mémorisation très efficace… mais pas magique

Deux raisons m’ont poussé à vous présenter cet outil sur le blog. La première, c’est parce qu’il s’agit selon moi d’un indispensable : il est extrêmement puissant et je l’utilise tous les jours, sans exception. La seconde, c’est parce qu’il est très en vogue en ce moment, au point de constituer pour certains un véritable Eldorado.

En effet, je vois apparaître presque tous les mois de nouveaux services et applications promettant d’apprendre une langue en un temps record, grâce à une « méthode scientifique révolutionnaire ». Dans l’immense majorité des cas, si on ouvre le capot de l’application pour savoir ce qui s’y cache,le résultat est le même : cette fameuse méthode novatrice n’est autre qu’un algorithme de répétition espacée.

Comme il est essentiel de garder un certain esprit critique quand on aborde une solution d’apprentissage, j’ai jugé qu’une petite mise au point s’imposait. Alors, quel est ce fameux concept scientifique derrière la répétition espacée ?

Yeah! Science!
Méfiez-vous toujours du mot « science » quand il est utilisé comme argument de vente.

Grands principes : courbe de l’oubli d’Ebbinghaus et cartes mémoire de Leitner

Les systèmes de répétition espacés se fondent toutes sur deux grands principes : la courbe de l’oubli et les boîtes de Leitner.

La courbe de l’oubli et comment la contrer

Comme je vous en parlais dans un ancien article consacré à l’apprentissage du vocabulaire, nous devons une partie de nos connaissances sur la mémorisation à Hermann Ebbinghaus, psychologue allemand du XIXe siècle. Ebbinghaus a notamment établi sa célèbre courbe de l’oubli, représentant la vitesse à laquelle nous oublions les informations que nous apprenons.

Elle repose sur un postulat qui peut paraître contre-intuitif : notre cerveau est généralement plus efficace pour oublier des informations que pour les retenir.

Pour éviter toute surcharge inutile, notre cerveau oublie constamment et rapidement des informations qu’il reçoit mais qui ne semblent pas très importantes. Vous avez passé une heure à apprendre religieusement une longue liste de vocabulaire ? Félicitations pour cet effort ! Mais sachez que vous en aurez déjà oublié plus de la moitié après quelques heures, puis la quasi-totalité au bout de quelques jours.

Courbe de l'oubli d'Ebbinghaus
Illustration de la courbe de l’oubli. Si on ne révise pas, les informations s’effacent très vite de la mémoire. A l’inverse, chaque répétition rend l’oubli plus lent (source).

Heureusement, cet oubli n’est pas irrémédiable. Il est tout à fait possible de faire comprendre à notre cerveau que oui, le mot hongrois pour « table de jardin » est une information de la plus haute importance. Pour y parvenir, Ebbinghaus préconise deux choses :

  1. Une meilleure représentation de l’élément appris, grâce à des associations d’idées, aussi connues sous le nom de mnémoniques. Si vous apprenez un mot accompagné de sa prononciation et d’une image le représentant, vous le retiendrez plus facilement. Idem pour les astuces en tout genre comme le fameux « Mais où est donc Ornicar ? » ;
  2. Des répétitions régulières et espacées dans le temps, qui rendent l’oubli de plus en plus lent. Plus on connaît l’information, plus le temps entre chaque répétition s’accroîtra.

Pour une mémorisation optimale, il est donc important dans un premier temps de bien ancrer l’information dans votre esprit en utilisant tous les moyens à votre disposition (images, sons, slogans…), puis de la répéter régulièrement juste avant de l’oublier.

La première phase est trop souvent négligée. Si vous tombez dans ce piège, vous aurez la sensation d’apprendre des mots qui sortent de votre mémoire dans la minute, comme du sable qui vous glisse entre les doigts. Mais si vous réalisez des associations d’idées de qualité, alors ils seront comme gravés dans la roche.

Certains mots et expressions sont littéralement enracinés dans mon esprit, parce que j’ai su trouver la mnémonique qui fonctionnait. Prenons un exemple : 足/脚 (ashi) en japonais, qui signifie « jambe » ou « pied ». Je l’ai associé à « assis », parce qu’on a les jambes pliées quand on est « ashi » . Ce jeu de mots vous paraît stupide ? tant mieux ! C’est précisément ce qui le rend mémorable.

Les cartes mémoire et le système Leitner

La paternité du système que nous utilisons actuellement revient plus ou moins à Sebastian Leitner, journaliste allemand né en Autriche et auteur d’un livre intitulé So lernt man lernen. Der Weg zum Erfolg (« apprendre à apprendre, la voie vers le succès », voilà qui est totalement dans l’esprit du blog !). On peut dire sans trop exagérer que Leitner a révolutionné l’apprentissage en proposant une application concrète à la répétition espacée.

Le système de Leitner se base sur les cartes mémoire. Celles-ci se présentent se présentent généralement sous la forme de feuilles cartonnées avec, au recto, une question sur l’information à apprendre et, au verso, l’information proprement dite. Une sorte de question-réponse, si vous voulez.

Dans le domaine des langues, vous pouvez écrire le mot en français au recto et sa traduction au verso, ou l’inverse, en fonction de l’ordre dans lequel vous préférez apprendre (français à langue cible ou langue cible à français).

Dans le système de Leitner, les cartes mémoire sont rangées dans trois ou cinq boîte différentes, par ordre croissant de connaissance. Dans la première boîte, on met donc les cartes que l’on ne connaît pas du tout et dans la dernière, celles dont on se souvient parfaitement. Ce système utilisant la répétition espacée, on va donc réviser très fréquemment les cartes de la première boîte, moins celles de la deuxième et ainsi de suite.

Système de Leitner
Illustration du système de Leitner, avec ses boîtes et ses cartes mémoire (source).

A chaque révision, si on reconnaît avec succès la carte, on la fait passer dans la boîte suivante. Si ce n’est pas le cas, on la remet dans la première boîte ou dans la boîte précédente, suivant la version du système de Leitner qu’on utilise.

En fin de compte, le but est bien entendu de faire passer toutes les cartes dans la dernière boîte et de faire en sorte qu’elles y restent. Au bout de plusieurs répétitions de plus en plus espacées, les informations finissent par passer dans la mémoire à long terme. Une fois arrivé à ce stade, on peut très bien rester des années sans réviser une carte.

A l’inverse, une information qui a du mal à rentrer passera plus de temps dans les premières boîtes, pour faire l’objet de davantage d’attention. En conséquence, elle sera revue plus souvent.

Un système en théorie efficace, difficilement utilisable en pratique

Vous savez à présent comment fonctionne la répétition espacée. C’est une technique très puissante, car adaptée au fonctionnement de notre cerveau. Cependant, elle présente un inconvénient de taille : elle est extrêmement complexe à mettre en œuvre.

Pour l’appliquer correctement, il faudrait logiquement calculer, pour chaque carte mémoire, la durée nécessaire entre chaque répétition, puis établir un planning précis de vos futures révisions. Si vous apprenez quelques mots dans une langue, pourquoi pas. Mais quand vous en connaîtrez des centaines, voire des milliers, je vous laisse imaginer l’horreur.

La trouvaille de Paul Pimsleur

Entre alors en jeu un nouveau personnage : Paul Pimsleur, créateur de la célèbre méthode Pimsleur. Il a quant à lui établi une échelle de révision d’une grande simplicité : ses intervalles sont donc de 5 secondes, 25 secondes, 2 minutes, 10 minutes, 1 heure, 5 heures, 1 jour, 5 jours, 25 jours, 4 mois et 2 ans.

Si cette simplification est bienvenue, elle n’est toutefois pas suffisante. Il est envisageable d’avoir recours à cette technique pour une information importante, comme un numéro de carte bleue ou de téléphone, mais difficile de l’étendre à des centaines de mots de vocabulaire… Sachez cependant que ce sont sur ces intervalles que repose la structure des leçons d’une méthode Pimsleur.

C’est donc à ce niveau que l’informatique entre en jeu, pour automatiser ce processus extrêmement fastidieux. Décidément, on n’arrête pas le progrès.

Apprendre du vocabulaire grâce à un logiciel de répétition espacée

Les logiciels utilisant la répétition espacée se chargent de calculer à votre place les intervalles de révision pour chaque carte mémoire. Certains d’entre eux vous envoient un rappel au moment où vous devez vous exercer. Inutile de préciser que le gain de temps est absolument énorme et fait passer le système de Leitner du statut de curiosité intellectuelle à celui d’outil réellement utile.

Aux origines : l’algorithme de Woźniak, maintes fois réemployé

On peut faire remonter l’invention les origines des logiciels de répétition espacée aux travaux de Piotr Woźniak (aucun lien avec Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple), qui était alors étudiant en biologie moléculaire dans la Pologne des années 80. Frustré de ne pas pouvoir apprendre plus efficacement l’anglais, Woźniak a développé un algorithme qui a donné naissance à SuperMemo, logiciel encore utilisé aujourd’hui.

Ce qui nous amène d’ailleurs à une anecdote étonnante : le premier algorithme de SuperMemo (SM-0), qui date de 1985, n’utilisait pas encore d’ordinateur ! Il était simplement rédigé au format papier. Il a fallu attendre 1987 pour voir apparaître une version informatique du programme (SuperMemo 1.0 sur DOS). L’historique des versions de l’algorithme de Woźniak est d’ailleurs très bien documenté sur cette page.

Si je m’étends sur ce cas particulier, c’est parce que l’algorithme de SuperMemo a été directement réutilisé dans d’autres logiciels, comme Mnemosyne, Anki ou MosaLingua. On pourrait même oser affirmer que tous les logiciels utilisant la répétition espacée descendent plus ou moins directement de l’algorithme créé par Piotr Woźniak.

Le choix du support : ordinateur ou téléphone ?

Jadis réservés au monde de l’ordinateur, les logiciels de répétition espacée ont peu à peu fait leur entrée sur les téléphones et tablettes. Je trouve le support mobile particulièrement adapté au système de répétition espacée, car il a l’avantage de renouer avec la forme simple et intuitive des cartes mémoire. Un tel appareil tient dans le creux de votre main, s’utilise facilement grâce à son interface tactile et peut être emmené partout. A vous donc les révisions éclair pendant les temps morts de votre journée : transports, file d’attente…

A moins d’être réfractaire à ce format ou de ne pas posséder de smartphone ou de tablette, je vous invite à vous procurer une application mobile de répétition espacée. Dans tous les cas, sachez qu’une bonne partie d’entre elles sont également disponible sur ordinateur et qu’il est possible de synchroniser vos différents appareils : vous pouvez donc commencer une révision chez vous sur votre ordinateur et la poursuivre plus tard sur votre téléphone en attendant le bus.

Quelques logiciels et applications utilisant la répétition espacée

Je ne vais pas me livrer ici à un comparatif de ces programmes, pour trois raisons. Tout d’abord, il y en a énormément et je suis loin de tous les connaître. Ensuite, ils ne fonctionnent pas forcément de la même manière (certains utilisent les cartes mémoires, d’autres non). Enfin parce que je ne les ai jamais confrontés les uns aux autres dans une optique de test.

Dans tous les cas, gardez en mémoire que (presque) tous les grands acteurs du marché, de Rosetta Stone à Duolingo en passant par Babbel, utilisent d’une manière ou d’une autre la répétition espacée.

Dans cette petite sélection de logiciels, j’ai décidé de n’en retenir que trois. Je les utilise personnellement depuis de longues années et peux donc vous les recommander les yeux fermés. Certains d’entre eux sont payants : les tarifs sont donnés à titre indicatif pour octobre 2022 et sont susceptibles d’être modifiés.

Anki

Anki

Supports : ordinateur (Windows, Mac, Linux), téléphone (Android, iOS, Blackberry)
Prix : gratuit, sauf sur iOS (24,99 €)
Son point fort : s’adapte à tous les besoins
Site web

Sans doute le plus connu, surtout parmi les personnes apprenant le japonais. Anki a l’avantage d’être extrêmement modulable et permet de créer ou d’importer ses propres paquets de cartes mémoire. La création de cartes est à ce propos assez riche, puisqu’il est possible d’y ajouter des sons ou des images. Le service AnkiWeb permet de réviser depuis divers appareils connectés à Internet.

Anki a en revanche l’inconvénient d’être assez spartiate : on est clairement face à un programme qui fait son travail et qui le fait bien, mais qui ne s’embarrasse pas avec l’expérience utilisateur.

A noter que si la version Android d’Anki (AnkiDroid) est gratuite et développée par une équipe indépendante, la version iOS coûte quant à elle la coquette somme de 24,99 €. Ce prix élevé permet de financer les autres versions gratuites d’Anki.

Je vous montre dans plusieurs des formations du site comment en tirer parti pour votre apprentissage.

Memrise

Memrise

Supports : ordinateur (accessible depuis un navigateur Internet), téléphone (Android et iOS)
Prix : gratuit, avec un abonnement pro (47,01 € l’année)
Son point fort : de nombreux cours disponibles
Site web

Memrise utilise un système mêlant cartes mémoire et quiz (écoute, traduction, écriture…). Les cartes sont souvent accompagnées de mems, soit des mnémoniques prenant généralement la forme de jeux de mots amusants… mais en anglais, donc pas forcément faciles à retenir pour des francophones.

Outre son interface agréable à l’œil, Memrise bénéficie surtout d’une immense communauté créant ses propres cours. Si vous apprenez une langue autre que celles proposées un peu partout (anglais, espagnol, italien, allemand, japonais, russe, chinois, arabe…), n’hésitez pas à faire un tour sur Memrise pour y trouver votre bonheur.

Les cours ne se limitent d’ailleurs pas aux langues : vous avez la possibilité d’apprendre aussi bien les départements français que les noms des Pokémons ou des astuces de cuisine.

Pour finir, j’aime beaucoup la manière dont l’apprentissage des mots est représenté sur Memrise : vous plantez une graine et vous l’arrosez à chaque révision jusqu’à obtenir une fleur. La métaphore est poétique et surtout très parlante.

MosaLingua

MosaLingua

Supports : ordinateur (service MosaLingua Web), téléphone (Android et iOS)
Prix : 4,99 € pour les applications sur téléphone, 59,90 € par an pour MosaLingua Web
Son point fort : complet et agréable à utiliser
Site web

C’est l’application que j’utilise pour apprendre l’italien et l’allemand. Disponible pour sept langues (anglais, espagnol, italien, allemand, portugais brésilien, russe, français et bientôt japonais), dont plusieurs déclinaisons pour l’anglais et l’espagnol, MosaLingua dispose d’une belle interface et d’un contenu très complet.

Les cartes mémoire sont souvent accompagnées d’images, de fichiers audio, d’exemples et offrent même la possibilité de s’enregistrer. Pour finir, vous pouvez également créer vos propres cartes, même si cette fonctionnalité n’est pas autant mise en avant que dans Anki.

La société a également lancé une version pour navigateur Internet, MosaLingua Premium. Vous retrouverez mon test détaillé de la plate-forme avec ses forces et faiblesses ainsi qu’une vidéo de démonstration, sur cette page : mon avis sur MosaLingua Premium.

Si vous étudiez l’une des langues disponibles, n’hésitez pas à franchir le pas. Vous pouvez d’ailleurs tester gratuitement la plate-forme pendant 15 jours en cliquant sur ce lien :

MosaLingua Web

Trouvez le logiciel de répétition espacée qui vous correspond

Il ne s’agit que d’un éventail très limité des logiciels et applications mobiles utilisant la répétition espacée. Si vous utilisez l’un d’entre eux, n’hésitez pas à donner votre avis dessus. Vous pouvez tout aussi bien en utiliser d’autres, en fonction de vos goûts et de la langue que vous apprenez. Si c’est le cas, je serais ravi que vous nous les présentiez dans les commentaires.

Pour aller plus loin sur le sujet

La répétition espacée, en vidéo

Une vidéo que j’ai réalisée sur ce thème, avec des schémas pour illustrer le tout.

Des ressources sur SuperMemo

Pour parfaire vos connaissances sur la répétition espacée, vous pouvez également consulter ces liens, consacrés à SuperMemo et à son fondateur.

  • Le site officiel de SuperMemo est incroyablement riche en ressources documentaires sur l’apprentissage et la mémorisation. Les articles, en grande partie écrits par Piotr Woźniak lui-même, sont très complets, malgré une présentation désespérément austère.
  • Un portrait de Piotr Woźniak par Wired, qui aborde en profondeur le thème de la répétition espacée, ainsi que l’histoire et le fonctionnement de SuperMemo. Vous y découvrirez la personnalité très atypique de Woźniak.

Pierre

Fondateur du Monde des Langues, j'aide les passionnés de langues à devenir plus autonomes et à atteindre leurs objectifs. J'ai eu l'occasion d'apprendre l'allemand, l'anglais, le finnois, l'italien et le japonais.

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  1. Anki est très bien pour créer toutes sortes de paquets. On peut se faire un paquet par leçon d’une méthode par exemple. On n’est pas non plus obligé de se limiter à des mots. Moi, j’y mets des phrases entières, et même parfois des dialogues entiers de Babbel ou de Mondly. Ou alors on peut se faire un paquet par compétence d’un arbre de Duolingo. Il ne faut pas hésiter à utiliser ces applications, mais ensuite il faut utiliser le contenu régulièrement. Il y a toujours la discipline quotidienne à entretenir.

    1. La grande force d’Anki est bien sa modularité, on peut créer tout et n’importe quoi avec. A l’inverse, il faut bien admettre qu’il est un peu austère et qu’il faut être rigoureux et motivé pour l’utiliser efficacement. Quand je le maîtriserai plus en profondeur, il faudra que j’écrive un petit tuto pour rendre le premier contact moins déroutant.

    2. Personnellement, je fais plutôt un paquet par langue avec plusieurs centaines de cartes par paquet (J’en ajoute entre 5 et 10 par leçon). Je passe pas mal de temps aux toilettes à dépiler mes cartes…

  2. Bonjour,
    J’ai appris que des boites à mémoire toute faîtes était en vente en allemagne mais je n’en trouve pas sur internet.
    Pourriez-vous m’aider?
    Merci

    Olivier

    1. Honnêtement, je n’en ai jamais entendu parler… Tiens-nous au courant si tu en trouves ! Après, tu n’as pas non plus besoin de boîtes spéciales, n’importe quel contenant devrait faire l’affaire.

  3. Merci pour cet article, je connaissais la courbe de l’oublie et j’en parle à mes étudiants,mais je ne savais pas qu’il y avait des logiciels pour travailler son vocabulaire. J’enseigne la langue arabe en ligne et je souhaite intégrer ce système dans mon programme. Selon ce que je viens de lire le plus approprié serait Anki, car il n y a rien à débourser pour moi et pour mes étudiants . Si j’ai bien compris, je dois créer les cartes d’apprentissage pour mes étudiants ce sera leur cadeau de bienvenue. Lequel de ces logiciels me conseillez-vous pour une utilisation gratuite ?

  4. Bonjour Pierre

    Merci pour cet article, je penser combiner anki avec la methode assimil, mais je ne vois pas comment créer mes cartes. Je m’explique, j’hésite de refaire la leçon, ou d’écrire phrase par phrase, de plus je me dis qu’il serait dommage de se priver des enregistrements mais je ne sais pas comment organiser tout ça. Pourrai tu me conseiller s’il te plaît?

    Merci d’avance
    Cordialement

    1. Bonjour Tony,
      J’utilise moi aussi ponctuellement Anki avec Assimil et voici comment je procède : je prends les structures que j’ai le plus envie de réutiliser et je les ajoute dans Anki. Tout simplement ! Après, je complète avec des listes toutes faites avec des images et du son (MosaLingua ou Memrise, principalement).
      (je me rends compte que ton message ne date pas d’hier : navré pour le retard !)

  5. Pour moi je suis en amour avec mosalingua qui est selon moi la meilleurs application (j’ai pas testé Babbel cependant et j’aime pas le style duolingo.)

    Ça ma appris que les flash card sont ma façon d’apprendre. Et en apprenant des phrases j’apprend naturellement la grammaire de base en même temps de pouvoir parler très rapidement

    Je pense utilisé Anki pour apprendre l’arabe et le grec car le problème est que j’ai besoin d’avoir mes 500 premiers mots de la langues pour être capable d’apprendre comme il faut l’alphabet. Que les lettre puisse faire du sens dans ma tête

    Et puisque modulable alors l’ets go. Je vais lire des tutos Anki

    Ps: pour propriétaire de iphone, même si anki est payant vous pouvez toujours aller sur la version web qui reste gratuit en passant par votre navigateur

  6. Bonjour,
    Parent d’enfant Dyslexique, je fouine sur internet pour découvrir des moyens d’aider à l’apprentissage des langues en particulier ( exemple verbes invariables en classe de 4em !). J’ai lu avec attention votre article ; je n’y ai pas vu mentionné un logiciel que j’ai récemment découvert et fait utilisé avec succès par mon fils : il s’agit de CEREGO. Nous l’avons trouvé par hasard, il était gratuit avec bien sur des versions payantes, il reprend je pense les m^me principes de la répétition espacée.
    Voilà juste une info à partager.
    Merci de votre attention,
    Moroll

    1. Bonjour Moroll, avez-vous essayé les versions payantes ? Si oui, combien avez-vous payé ?

      Merci d’avance et bonne journée à vous.

  7. Bonjour Monsieur,
    Je suis souvent méfiant envers ce genre de site / article car la plupart du temps on tombe sur des charlatans qui vous propose des méthodes miracles. Ce qui m’a agréablement surpris dans votre article, c’est la précision du propos, la justesse du développement et les différentes sources que vous présentez. De plus, le contenu ressemble présenté n’est pas sans écho avec ce que j’éprouve quotidiennement et pour votre sérieux et la qualité de votre article je vous félicite.
    Le coeur de ma question est la transposition de cette méthode sur un apprentissage de cours bien plus conséquent que de simple liste de vocabulaire. En effet, je dois maîtriser un programme immense pour un concours ( celui de Normal Sup ) et je voulais savoir si reprendre des cours à intervalles régulièrement espacées pouvait être une bonne méthode pour ne pas dire la plus optimisée afin de très bien connaître son cours le jour J ?

    Merci bien !

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